LA RENAISSANCE AFRICAINE

Une noble quête :

Vous avez dit renaissance, ce qui signifie naître de nouveau. Cela suppose donc, qu’il y a eu une naissance et qu’ensuite l’Afrique a sombré dans une forme de mort ou de sommeil léthargique. Alors tous les intellectuels Africains l’appelle de leurs vœux. Le monde a besoin d’une Afrique forte qui soit capable de donner son point de vu, sa partition musicale, afin que la musique soit belle. Mais une chose est d’appeler à la renaissance, à psalmodier pour que cela arrive, une autre est d’y travailler.

L’Afrique n’a pas d’histoire

C’est un vieux débat des Euro centristes qui datent de très longtemps, avec pour idéologue, Hegel, Martin Heidegger pour ne citer que ceux là. Qui ont longtemps influencé la pensée occidentale et ont été les inspirateurs des idéologues de la colonisation et de la traitre négrière, qui sont désormais reconnues comme un crime contre l’humanité.

Nous ne reviendrons pas la dessus, n’en déplaise au président de la France qui a eu à étaler nous espérons que non son racisme au grand jour ou nous peut être son inculture en affirmant je cite « l’homme noir n’est pas encore entré dans l’histoire » Comble de l’incongruité !l Dans un amphithéâtre de l’Université Cheikh Anta Diop. Oui, il s’agit bien de ce illustre savant qui au colloque du Caire organisé par l’Unesco dans le but d’écrire une histoire commune de l’Afrique Avait démontré de façon magistrale que l’Egypte antique qui est reconnu par le monde entier comme un berceau de la civilisation  mondiale  était noire et plus apparentés à l’Afrique qu’à l’Europe comme les falsificateurs de l’histoire et les négationnistes du génie noir ont voulu le démontrer, et cela pendant des siècles. Oui nous sommes les descendants de Ménès, N’armer, Djoser, pharaons de la première dynastie. Nous sommes les fils des dieux (Nétérou) : les fils de Osiris (wu sir) le pharaon noir ( Apis), de Ptah et de Néfertiti, de Geb et de Nout, de Isis et de Hétérou. Pourquoi avons-nous sombré alors dans la barbarie ?

La réponse est dans un principe historique que les sociologues connaissent. Quand une nation perd sa souveraineté, elle perds ses repères et valeurs et sombre dans la barbarie et dans la stagnation. Où est passé la splendeur de Carthage, d’Athènes, de Rome ? Où sont-ils les descendants de Didi khân et de la Dynastie des Mings ? Il y ait une vérité que l’Afrique doit savoir« Les études Africaines ne sortirons du cercle vicieux dans lequel elles se meuvent, pour retrouver leurs fécondité, que lorsqu’elle se dirigeront vers la vallée du Nil ».

Les Préalables d’une renaissance :

Batail culturelle :

L’homme nouveau doit être bâti, et c’est le plus grand travail mental qui doit être fait. L’Afrique doit puiser dans son histoire ancestrale les raisons et les arguments qui peuvent le rendre fière de son passé glorieux. Nation Nègre et culture, Artérite des civilisation Nègres(mythe ou réalité culturel),l’épopée Mandingue de Soundiata, Biographie des grands leaders, les résistances messianiques en Afriques. Autant d’ouvrage qui doivent être vulgarisé et mis à la disposition de la jeunesse, les conférences débats et les créations cinématographique. En un mot la batail de la culture. Doit être la première phase du remodelage de l’homme nouveau.

L’instruction civique :

Il faut que la jeunesse Africaine s’imprègne de la notion de l’intérêt publique et de la république. Le contrat social, l’esprit des lois, les différents types de doctrines et formes de gouvernance doivent être enseignés à la jeunesse. Le patriotisme doit être loué et magnifier dans la tolérance et le respect de la déclaration universelle des droits de l’homme.

La jeunesse Africaine doit prendre conscience de l’ampleur du retard que le continent a accumulé et des défis à relever.

L’amour du travail :

Le premier travail que les être humains ont eu a pratiquer est l’Agriculture et l’élevage. Ce travail doit être honoré et magnifié afin d’assurer l’auto-suffisante alimentaire et permettre d’avoir des excédants alimentaires. Ce n’est que dans l’abondance que commencera à Naître une véritable industrie de transformation, orienté vers la consommation locale et la satisfaction de nos besoins vitaux.

L’éducation

Des Universités doivent être créé afin d’assurer la promotion du savoir, de la recherche et de la science, car sans la science et la technologie, nous ne pourrons survivre dans ce vaste monde. L’enseignement primaire et secondaire, ainsi que la formation professionnelle doit être obligatoire pour assurer le développement et rattraper le gap qui reste à accomplir.

La défense et la sécurité :

Un peuple qui n’est pas capable d’assurer sa propre défense est un peuple qui sera toujours victimes des impérialismes des autres. L’Afrique doit mettre sur pied un organisme de défense à l’exemple de l’Otan. Car les états pris de manière isolé ne peuvent assurer leurs défense.

La production Energétique :

L’Afrique a la chance de posséder en son sein les différents climats qui existe dans le monde, aussi bien tropical que tempérés, il possèdent des grands fleuves : le Congo, le Nil qui a eux seuls peuvent lui permettre d’assurer son autosuffisance en énergie renouvelable, mais mieux encore lui assurer de l’énergie solaire. Rien que ces trois atouts peuvent lui permettre à moyen terme d’exporter de l’énergie et de l’eau au monde entier.

CONCLUSION

Nous assistons avec impuissance à une recolonisation de l’Afrique à travers la révolution de Jasmine, le Printemps Arabe, la crise Postélectorale en Côte d’Ivoire, l’insurrection en Libye, l’indépendance du sud Soudan. Où la France, l’Angleterre et dans une moindre mesure l’Italie et l’Espagne sont en action. Ne nous y trompons pas. Cette situation à pour dessin de permettre à la vieille Europe de prendre pied sur le continent. L’Afrique désorganisée et englués dans ses propres contradictions (mal gouvernance, manque de démocratie) est faible et ne fait pas le poids  face à cette invasion. Toutefois il est lieu d’espérer car la jeunesse Africaine sait que ce n’est pas par philanthropie que les bombes sont largués dans le désert libyen, alors que de l’autre côté de la corne de l’Afrique une famine fait des ravage. Notre pétrole, nos ports, notre Cacao, notre liberté, font l’objet de convoitise de nation vieillissante qui n’ont trouvé d’autre solutions pour assurer leur survit que de nous vampiriser comme au début du XVème siècle.

VIVE L’AFRIQUE

La patrie ou la mort, nous vaincrons

M.SK Mayamona

Fondateur du mies